La mémoire de données locales

 

A quoi sert la mémoire de données locales ?

Très simplement, à transmettre sur l'air à la vitesse de 2 Mbit/s, un message qui a été préenregistré dans une mémoire non volatile de type EPROM.

Nous utilisons une mémoire de 1 Mbit, peu coûteuse, dont le temps d'accès est de 150 ns. Les électroniciens ont l'habitude d'exprimer les capacités des mémoires en Mbit, les informaticiens parlent plus volontiers de mégaoctets. Notre mémoire de 1 Mbit représente 128 ko, ce qui va nous permettre de loger aisément un message d'identification, une ou plusieurs images compressées en jpeg, une carte QSL, un petit logiciel à télécharger, etc....

On observera que la transmission de ces 128 ko s'effectuera en 0,5 s !

La réalisation électronique de ce dispositif est détaillée dans la rubrique "schémas".

Comment ranger les données dans la mémoire EPROM ?

Les adresses seront parcourues par ordre croissant, de l'adresse 00000 à l'adresse 1FFFF. Un multiplexeur 8 vers 1 sélectionnera à tour de rôle les différents bits composant chaque octet. Par câblage, le choix est fait d'extraire en premier les bits de poids faible. Le cycle est sans fin, c'est à dire qu'une fois le contenu de la dernière adresse transmis, le processus est repris à partir de la première adresse.

Pour avoir une chance de pouvoir utiliser les données à l'arrivée, nous devons mettre en place des délimiteurs de paquets.

La réflexion sur les protocoles du projet n'a pas encore débuté. Cependant, plutôt que de faire n'importe quoi, inspirons nous de manière toute provisoire et sans hypothèquer l'avenir, d'une structure existante simple et largement employée: la structure du paquet Ethernet IEEE 802.3:

7 octets	0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1	préambule
1 octet	1 1 0 1 0 1 0 1	délimiteur de paquet
6 octets	1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1	adresse destinataire
6 octets	. . . . . . . .	adresse expéditeur
2 octets	. . . . . . . . . . . . . . . .	longueur des données
N octets	. . . . . . . . . . . . . . . .	données utiles
4 octets	. . . . . . . .	CRC - contrôle d'erreur

 

Notons qu'un codage de la longueur des données sur 2 octets, nous limite aujourd'hui à une taille de 65535 octets.

Nos différents fichiers sont préparés à l'aide d'un petit éditeur hexadécimal, puis répartis dans les 128 ko d'espace utile. Les "vides" de l'EPROM sont laissés à zéro. Le contenu du fichier cible est ensuite transféré dans l'EPROM, à l'aide d'un programmateur adéquat.